L’histoire du vilain petit canard rejeté par sa famille à cause de sa différence n’est pas une fable, c’est ma vie !
Trop grosse, trop moche, trop noire, trop maladroite, trop bête, inutile, incapable… Ce sont là de belles phrases qui ont bercé mon enfance et aux quelles j’ai fini par croire.
29 ans à me croire grosse, moche, bonne à rien …, j’étais tellement habituée à la dévalorisation que je m’offusquais lorsque quelqu’un me faisait un compliment persuadée qu’il voulait se moquer de moi.  Il m’aura fallut 29 ans pour commencer à comprendre qu’en réalité,  ce qui heurtait c’était juste ma DIFFERENCE, car je n’ai jamais su rentrer dans aucun moule.
Si vous voulez savoir plus sur l’histoire du vilain petit canard, empruntez-moi, je vous la conterai.

Préjugés et stéréotypes

Dans la famille tu as pris le cul, mais pas l’intelligence.
On ne peut avoir autant de chair et espérer encore avoir un cerveau, parce que si tu en avais un, tu n’en serais pas là, bien en chair !
Même après 4 ans passés en France, tu es toujours aussi noire et aussi moche.
Tu es trop noire, comment est-ce possible ?
La seule chose qu’un homme pourra aimer chez toi, c’est ton cul.

Pourquoi ce livre?

Nous publions ce livre pour partager un témoignage touchant sur la manière dont les mots peuvent avoir des impacts néfastes sur la construction des enfants.