Anarchiste relationnel

En raison de mon intérêt pour l’anarchie relationnelle, que je pratique, je me décris comme anarel (forme abrégée pour « anarchiste relationnel »).
Cette manière de relationner considère que la nature ou le type d’une relation affective (amicale, amoureuse, platonique ou quasiplatonique, ou encore basée sur le sexe) ne détermine pas la place qu’elle prend dans notre vie. Par exemple, une relation amicale ou platonique peut être vécue comme plus importante qu’une relation amoureuse.
Dans la même perspective, ce ne sont pas les pratiques partagées au sein d’une relation qui donnent le caractère de relation à celle-ci : une relation peut reposer “seulement” sur le partage d’activités culinaires ou la pratique d’un sport ; ce qui donne son caractère de relation à une relation est l’entretien de moments communication bienveillante dédiés au prendre soin de la relation (ce qui s’y vit, ce qui est attendu et désiré, ce qui crée de l’inconfort et qui pourrait être changé).

L’anarchie relationnelle, c’est aussi considérer que chaque relation a son propre fonctionnement et ses propres richesses, et que seules les personnes impliquées dans la relation peuvent décider de ce qui s’y vit.
Quand je présente cette manière de relationner, je me rends compte qu’elle peut être difficile à comprendre ; et comme toutes les formes de non-monogamie consensuelle, elle est l’objet de nombreux préjugés tournant autour de l’infidélité, et empreints d’une sur-sexualisation des réalités affectives.

On lui a dit

Anarchistes des relations, peu investi dans ses relations, indécis, imprévisible et brouillon dans ses relations, collectionneur de partenaires, propriétaire de harem

Pourquoi ce livre?

Nous publions ce livre pour partager un témoignage touchant sur la manière dont les mots peuvent avoir des impacts néfastes sur la construction des enfants.