Puni pour l’ouvrir

J’avais à peine 22 ans quand je suis entré un peu par hasard dans la profession de journaliste. Un « métier passion » que j’ai alors appris « sur le tas », au sein d’une toute petite rédaction telle qu’il en existe encore aujourd’hui dans ces journaux régionaux dont il est par ailleurs de bon ton de railler « la rubrique des chiens écrasés »…

Pourtant, depuis ces observatoires inscrits dans des périmètres géographiques à priori étriqués, le journalisme (dit du « localier ») peut lui aussi s’exercer pour de vrai… Si tant est qu’on veille jalousement sur son indépendance.

Mais celle-ci à un coût, celui d’une lutte sourde et âpre, menée sans merci face à des dirigeants si prompts à sacrifier l’honnêteté intellectuelle sur l’autel d’une rentabilité à court terme.

C’est alors qu’une seule arme s’offre à vous, celle du syndicalisme… Quitte à cramer sa carrière!

Préjugés et stéréotypes

Vos propos sont totalement irresponsables !
Vous cherchez quoi à la fin, qu’on mette la clé sous la porte ?
Et voici l’éternel refrain du syndicaliste !
Vous êtes ici pour travailler ou pour faire du militantisme ?
C’est fini le temps des dinosaures !
Alors, c’est pour quand ce grand soir ?…
Vous n’allez pas bientôt la fermer, votre grande gueule ?
La récrée, c’est fini!

Pourquoi ce livre?

Nous publions ce livre pour partager un témoignage touchant sur la manière dont les mots peuvent avoir des impacts néfastes sur la construction des enfants.